Local Administration of the Bas-Languedoc Region of France, 1789-1801
Author: | Duck, Roger |
Year: | 2010 |
Pages: | 372 |
ISBN: | 0-7734-1423-1 |
Price: | $239.95 |
| |
Reviews
Revue d'Histoire Moderne & Contemporaine
Vo. # 59. pp.211-213
The Local Administration of the Bas-
Languedoc Region of France, 1789-1801.
A Study of Governmental Reform in the Wake of the French Revolution,
The Edwin Mellen Press, 2010, 347 p.,
Dans cet ouvrage, Roger Duck (de la
Royal Holloway University, Londres) s’intéresse à un objet qui lui est fami- lier puisqu’il a
lui-même fait carrière dans l’administration en Grande-Bre- tagne. Il s’agit d’étudier l’évolution des divers échelons de l’administration locale durant les années de la Révolution française (1789-1801) dans une aire circonscrite à quatre départements du Bas-Languedoc :
l’Aude, l’Hérault, le Gard et la Lozère. Le principal intérêt de ce choix est qu’il porte sur un domaine extrêmement varié, tant par sa géographie (du rivage méditerranéen aux hauteurs du Massif Central) que par son économie (la plaine agricole et le piémont, semés de villes manufacturières et commerçantes, la montagne, pastorale et artisanale) et par sa culture religieuse (protestante au sud-est et dans les Cévennes, catholique partout ailleurs). Avant la Révolution, l’ensemble faisait partie de la province de Languedoc, dont les deux généralités étaient régies par un unique intendant et dont l’assemblée des États disposait plus qu’ailleurs d’une relative autonomie administrative. Celle-ci s’exerçait avec la participation d’experts, particulièrement dans le domaine des travaux publics, mais le pouvoir était pour l’essentiel détenu par les prélats. Aussi,
R. Duck note-t-il les frustrations d’une bourgeoisie avide de s’emparer des pouvoirs locaux et son empressement à investir les cadres administratifs relativement libéraux mis en place en 1789-1790 :
départements, construits par addition d’anciens diocèses (ou, pour la Lozère, à partir d’un seul
diocèse), districts soumis aux départements, communes dont les membres
sont élus par les citoyens actifs (environ 1/6 des hommes adultes)..."
-Elie Pelaquier,
CNRS, universite Paul Valery